Le secteur animalier représente environ 200 000 emplois, notamment dans l'élevage, le commerce, les loisirs, l'alimentation et la santé animale. Les opportunités sont variées, avec des salaires attractifs. Par exemple, un vétérinaire peut gagner entre 2250€ et 3590€ bruts mensuels en début de carrière, atteignant jusqu'à 6000€ en fin de parcours.
Que vous souhaitiez travailler avec des chiens, être comportementaliste, ou intégrer un zoo, découvrez ici les perspectives salariales pour faire un choix éclairé entre passion et stabilité financière.
Les métiers médicaux pour les animaux
Dans le domaine animalier, les professions médicales occupent une place privilégiée, tant par leur prestige que par leur niveau de rémunération. Trois métiers se distinguent particulièrement : vétérinaire, ostéopathe animalier et auxiliaire vétérinaire.
Vétérinaire : un métier exigeant mais très bien payé
Le vétérinaire reste le professionnel de santé animale le mieux rémunéré. En 2022, le revenu moyen annuel d'un vétérinaire libéral s'établissait à 80 644 €, avec une légère hausse de 1,1% par rapport à l'année précédente. Cependant, cette moyenne cache d'importantes disparités. En effet, les hommes gagnent en moyenne 93 174 € contre 64 477 € pour les femmes.
Le mode d'exercice influence également considérablement les revenus. Un vétérinaire associé perçoit environ 90 000 € par an, tandis qu'un praticien en exercice individuel gagne autour de 63 000 €. Pour les vétérinaires salariés, le revenu annuel net moyen atteint 38 172 €, soit environ 47 715 € brut.
À noter que l'exercice rural reste plus rémunérateur que l'exercice dédié aux animaux de compagnie, avec une différence d'environ 21,3%. Pour 2025, le salaire minimum conventionnel d'un vétérinaire au 4e échelon s'élève à 3 727,50 € brut mensuel.
Pour exercer ce métier, des études longues sont nécessaires : sept années en moyenne, deux ans post-bac pour préparer le concours, puis cinq ans de formation en école vétérinaire.
Ostéopathe animalier : soulager sans médicaments
L'ostéopathie animale séduit de plus en plus de passionnés cherchant un métier animalier bien rémunéré. Pour exercer légalement, l'inscription au Registre National d'Aptitude est obligatoire.
La rémunération d'un ostéopathe animalier varie généralement entre 1 200 € et 4 000 € net mensuel. Cette amplitude s'explique par plusieurs facteurs : l'expérience, la notoriété, le lieu d'exercice et la spécialisation.
Le tarif moyen d'une consultation oscille entre 40 € pour un petit animal (chien, chat), 60 € pour un bovin et 90 € pour un cheval. Les ostéopathes équins peuvent ainsi générer des revenus plus importants grâce à des tarifs plus élevés.
Durée des études : 5 ans. La plupart des écoles privées agréées par l’État proposent un cycle complet en 5 ans, accessible après le bac. Certaines formations intensives en 3 ans existent, mais ne permettent pas toujours d’accéder à l’agrément officiel.
Auxiliaire vétérinaire : un soutien indispensable
Bien que moins rémunérateur, ce métier offre une stabilité appréciable. En 2025, la valeur du point conventionnel a été fixée à 17,75 €, en hausse de 2% par rapport à 2024. Ainsi, un auxiliaire spécialisé vétérinaire (ASV) à l'échelon 5 perçoit désormais 2 130 € brut mensuel.
Les auxiliaires vétérinaires peuvent augmenter leur rémunération grâce aux certificats de qualification professionnelle (CQP). Chaque certification obtenue apporte trois points de coefficient supplémentaires, soit environ 53,25 € brut par mois.
Par ailleurs, une prime d'ancienneté valorise la fidélité, allant de 5% du salaire minimum conventionnel après trois ans d'exercice, jusqu'à 20% après vingt ans. Les heures supplémentaires, gardes et astreintes sont également majorées, offrant ainsi des compléments de revenus non négligeables.
Pour devenir auxiliaire vétérinaire, les parcours classiques en France nécessitent de suivre une formation en alternance : soit le titre d’Auxiliaire Vétérinaire Qualifié (AVQ), en un an après un CAP, soit le titre d’Auxiliaire Spécialisé Vétérinaire (ASV), en deux ans avec un niveau BAC. Toutefois, pour celles et ceux qui ne souhaitent pas s’engager dans un cursus long ou en alternance, les formations à distance proposées par Cours Animalia constituent une excellente alternative. Elles permettent d’acquérir rapidement les connaissances fondamentales liées au métier : soins de base, accueil, gestion du cabinet, éthologie, hygiène et assistance au vétérinaire. Bien que ces formations ne remplacent pas les titres officiels requis pour exercer en clinique, elles représentent une première étape structurante, idéale pour confirmer son projet professionnel, se préparer à intégrer une formation certifiante.
Les métiers de comportement et bien-être animal
Les professionnels du comportement et du bien-être animal jouent un rôle essentiel dans la relation entre les propriétaires et leurs compagnons à quatre pattes. Ces métiers, accessibles après des formations spécifiques, offrent des perspectives salariales intéressantes pour qui souhaite travailler avec les animaux.
Comportementaliste canin : comprendre pour mieux vivre ensemble
Le comportementaliste canin intervient lorsque les chiens présentent des troubles comportementaux comme l'anxiété, les phobies ou l'agressivité. Ce véritable psychologue du monde animal analyse la relation maître-chien pour identifier les dysfonctionnements et proposer des solutions adaptées.
La rémunération d'un comportementaliste canin varie considérablement selon plusieurs facteurs. Un comportementaliste confirmé peut gagner entre 1 500 € et 3 000 € mensuels. Les plus expérimentés atteignent jusqu'à 4 000 € nets par mois. Le salaire médian en France s'établit à 29 028 € annuels, soit environ 2 419 € mensuels.
Les tarifs pratiqués reflètent cette disparité : une consultation coûte généralement entre 50 € et 100 €, voire davantage selon l'expérience et la localisation. À Paris et dans les grandes villes, les tarifs horaires peuvent atteindre 80 €, contre des montants plus modestes en zone rurale.
Pour devenir comportementaliste canin, il n’existe pas de diplôme d'État, mais une formation spécialisée, comme celle dispensée par Cours Animalia généralement d’une durée de 6 mois à 2 ans (présentiel ou à distance) est vivement recommandé et apporte un avantage certain sur le marché de l’emploi.
Éducateur canin : éduquer les chiens et leurs maîtres
L'éducateur canin se distingue du comportementaliste par son focus sur l'apprentissage des règles de base. Il travaille l'obéissance, la socialisation et aide le maître à établir une communication efficace avec son animal.
En début de carrière, un éducateur canin salarié perçoit environ 1 500 € à 1 800 € nets mensuels. Après quelques années d'expérience, ce montant peut atteindre 2 000 €. Pour les indépendants, le chiffre d'affaires mensuel oscille entre 1 000 € et 2 500 € au démarrage, avec des charges représentant 22% à 25% du chiffre d'affaires.
Le secteur public offre une rémunération de départ d'environ 1 800 € bruts, similaire au privé. Certains éducateurs indépendants expérimentés peuvent générer jusqu'à 9 000 € bruts mensuels, mais cette situation reste exceptionnelle.
Il n’existe pas de diplôme d’État obligatoire, mais une certification professionnelle est fortement recommandée, notamment pour exercer en toute légalité. Une formation comme celle que propose Cours Animalia d’une durée de 6 mois à 2 ans, (à distance plus deux formations présentielles, temps plein ou alterné) sans aucun diplôme préalable,vous permettra d’exercer selon les bonnes pratiques et le respect de l’animal.
Toiletteur : entre esthétique et hygiène
Le toiletteur contribue au bien-être animal en assurant hygiène et confort. Au-delà des soins esthétiques, il surveille l'état de santé général et détecte d'éventuels problèmes cutanés ou parasites.
Un toiletteur salarié gagne généralement aux alentours du SMIC, soit 1 850 € bruts mensuels. Les plus expérimentés peuvent atteindre 2 500 € bruts. Le salaire médian s'établit à 22 200 € annuels, soit 1 850 € mensuels.
Les perspectives s'améliorent considérablement pour ceux qui créent leur propre salon. Cependant, la réussite dépend de facteurs comme l'emplacement, la clientèle fidélisée et les services proposés. Le marché reste porteur, avec un chiffre d'affaires du secteur approchant le milliard d'euros.
Une formation spécialisée est vivement recommandée pour acquérir les bons gestes. La formation spécialisée dispensée par Cours Animalia vous permettra d'acquérir les bons gestes sur les techniques de coupe, la connaissance des races et de leurs spécificités.
Maîtriser ces compétences contribue non seulement à la qualité de service mais aussi à établir une relation de confiance avec ses clients.
Les métiers scientifiques et de recherche
La recherche scientifique offre des perspectives passionnantes pour ceux qui souhaitent étudier les animaux dans leur environnement naturel. Ces métiers, alliant rigueur scientifique et observation minutieuse, permettent de contribuer à la protection des espèces tout en bénéficiant de rémunérations correctes.
Zoologiste : observer pour mieux protéger
Le zoologiste, véritable aventurier scientifique, étudie le comportement des animaux et leur mode de vie. Sur le terrain comme en laboratoire, il observe, photographie et prend des notes détaillées sur les espèces qu'il étudie.
Ce spécialiste doit posséder un diplôme de niveau bac +5 minimum (université, école d'ingénieur ou école vétérinaire), mais la plupart poursuivent jusqu'au doctorat. Un jeune chercheur au CNRS commence avec environ 2 000 € bruts mensuels et peut atteindre 4 000 € en fin de carrière. Un maître de conférences peut, quant à lui, percevoir jusqu'à 4 800 € bruts mensuels.
Le salaire moyen annuel d'un zoologiste se situe entre 25 000 € et 40 000 €, variant selon l'employeur et l'expérience acquise.
Pour devenir zoologiste, il faut suivre un parcours universitaire en biologie orienté vers l’étude des animaux, de leur comportement, de leur environnement ou de leur évolution. C’est un métier scientifique qui nécessite des études longues, pouvant aller jusqu’à huit années d’études.
Éthologue : le psychologue du monde animal
L'éthologue se consacre spécifiquement à l'étude des comportements animaliers. Ce scientifique mène des missions d'observation et d'analyse pour mieux comprendre les mécanismes comportementaux des différentes espèces.
Pour accéder à cette profession, il faut obtenir un master en éthologie après une licence en biologie ou psychologie. Un doctorat est souvent nécessaire pour les postes de recherche. Les techniciens
En début de carrière, un éthologue peut espérer un salaire mensuel brut entre 2 000 € et 2 600 €. Avec l'expérience, cette rémunération peut atteindre 3 700 € nets mensuels pour des postes de chargé de recherche ou maître de conférences. Le salaire annuel moyen oscille entre 30 000 € et 35 000 €.
Technicien en santé animale : l'expert des analyses
Le technicien en santé animale joue un rôle essentiel dans la recherche en s'occupant des animaux de laboratoire. Il assure leur alimentation, les soins courants et surveille leurs réactions pendant les expériences.
La rémunération moyenne d'un technicien en santé animale en France s'élève à 21 828 € annuels, soit environ 1 819 € mensuels ou 12,99 € de l'heure. Les techniciens peuvent également évoluer vers des postes à responsabilité, comme technicien principal puis chef technicien, avec des rémunérations pouvant atteindre 2 750 € bruts mensuels.
Ces métiers scientifiques, bien que moins rémunérateurs que les professions vétérinaires, offrent néanmoins des perspectives d'évolution intéressantes et la satisfaction de contribuer activement à la recherche et à la protection animale.
Formation et durée des études :
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BTS Anabiotec (Analyses agricoles, biologiques et biotechnologiques) :
forme des techniciens capables de travailler en laboratoire ou dans la recherche appliquée en santé animale. -
BTS Productions animales :
forme des techniciens encadrant les soins, la reproduction et l’alimentation en élevage.
Ces deux BTS peuvent mener à une spécialisation en santé animale via l’expérience ou une formation complémentaire.
La durée totale des études est entre 2 et 3 ans après le bac.
Les métiers d’élevage et de terrain
Travailler sur le terrain avec les animaux représente souvent un équilibre entre passion et réalité économique. Ces métiers animaliers, moins académiques mais tout aussi essentiels, offrent des perspectives variées pour ceux qui cherchent à concilier amour des bêtes et rémunération correcte.
Éleveur canin, félin ou équin : passion et rigueur
L'élevage professionnel exige un investissement considérable, tant personnel que financier. Les éleveurs canins génèrent un revenu mensuel oscillant entre 1 200 € et 3 500 € nets, parfois davantage pour les structures importantes. Cependant, cette profession impose des coûts fixes élevés, notamment pour l'alimentation, les soins vétérinaires et les infrastructures.
Pour être reconnu, l'éleveur doit obtenir un certificat de capacité et un numéro SIREN. Par ailleurs, la rentabilité varie considérablement selon les races : un chiot de race populaire peut se vendre entre 800 € et 1 500 €, tandis que certaines races rares atteignent 3 000 €. Le taux de marge brute moyen se situe entre 20% et 40% du chiffre d'affaires.
Ces métiers ne nécessitent pas de diplôme obligatoire, mais des compétences précises et une formation professionnelle sont vivement recommandées pour exercer légalement et efficacement. Des formations solides dans les trois spécialités sont dispensées par Cours Animalia. Elles vous permettront d'acquérir de manière flexible toutes les connaissances nécessaires et indispensables pour construire votre projet d'élevage.
En complément, pour élever des animaux à titre professionnel en France, vous devez :
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Obtenir l’ACACED (Attestation de Connaissances pour les Animaux de Compagnie d’Espèces Domestiques) – obligatoire depuis 2016.
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Déclarer votre activité auprès de la DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations).
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Disposer d’installations conformes aux normes sanitaires et de bien-être animal.
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Avoir un numéro SIRET (statut d’auto-entrepreneur ou autre).
Maître-chien : un binôme au service de la sécurité
Ce métier offre une stabilité financière appréciable. Un maître-chien débutant dans la sécurité privée perçoit environ 1 650 € nets mensuels, pouvant atteindre 2 500 € avec l'expérience. Dans la fonction publique, notamment à la police ou à la gendarmerie, le salaire démarre à 1 800 € nets et peut dépasser 3 000 € pour un brigadier-chef.
La formation requiert minimalement un CQP Agent de Sécurité Cynophile, ainsi qu'une carte professionnelle délivrée par le CNAPS (Le conseil national des activités privées de sécurité). Les maîtres-chiens spécialisés en recherche de stupéfiants ou d'explosifs bénéficient de primes substantielles augmentant leur rémunération de 15% à 25%.
Pet-sitter et gérant de chenil : prendre soin au quotidien
Les pet-sitters offrent un service de plus en plus demandé. Un pet-sitter indépendant pratique des tarifs variables :
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Visite à domicile : 15 € à 25 € par visite
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Garde en famille d'accueil : 20 € à 30 € par jour
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Promenade : 10 € à 15 € pour 30 minutes
Ainsi, un pet-sitter actif peut générer un revenu mensuel entre 1 200 € et 2 500 € nets. Toutefois, cette activité connaît une forte saisonnalité, avec des pics durant les vacances scolaires.
Pour les gérants de chenil ou de chatterie, le revenu mensuel s'établit généralement entre 1 500 € et 3 000 € nets, avec un tarif journalier moyen de 15 € à 25 € par animal. La rentabilité d'une pension dépend essentiellement de son taux de remplissage, qui doit idéalement dépasser 60% sur l'année pour assurer un revenu stable.
Aucune formation n’est légalement obligatoire, mais certaines sont recommandées pour exercer dans les règles, rassurer les clients et maîtriser les bases du comportement animal.
Conclusion
Comme vous pouvez le constater, les métiers animaliers offrent des perspectives salariales variées. Les vétérinaire ou ostéopathe animalier se situent en haut de l'échelle, avec des revenus dépassant 6 000 € mensuels pour les plus expérimentés.
Même les métiers accessibles comme toiletteur ou auxiliaire vétérinaire permettent d'obtenir des revenus stables après quelques années d'expérience. Le choix entre salariat et indépendance est déterminant. La localisation géographique influence aussi les tarifs, les grandes villes offrant généralement des rémunérations plus élevées.
La formation est essentielle pour maximiser les chances d'obtenir un salaire attractif. Les métiers scientifiques nécessitant des diplômes avancés (doctorat, masters spécialisés) offrent de bonnes perspectives d'évolution, tandis que les métiers de terrain requièrent davantage de certifications et d'expérience pratique.
Quelle que soit la voie choisie, travailler avec les animaux demande passion et engagement. Le secteur animalier continue de croître, soutenu par l'attachement des Français à leurs animaux et leur volonté d'investir dans leur bien-être. Cette tendance laisse présager des opportunités durables pour ceux qui souhaitent allier épanouissement personnel et stabilité financière dans l'univers animalier.