Pourquoi les professionnels du monde animal déconseillent les salons du chiot ?

Salon du chiot

Les salons du chiot attirent chaque année des milliers de visiteurs, mais saviez-vous que 80% des acquis comportementaux d'un chien se développent durant ses deux premiers mois de vie? C'est précisément pourquoi les vétérinaires et spécialistes du comportement animal, déconseillent vivement ces événements. Derrière la façade attrayante des salons du chiot se cache une réalité bien plus sombre.

En effet, les chiots vendus dans ces salons des chiots proviennent souvent d'élevages de masse où les conditions sont loin d'être idéales. Les associations de protection des animaux tirent la sonnette d’alarme notamment à cause des conditions dans lesquelles les chiots sont exposés. Ils sont généralement à plusieurs dans des "cages à lapin", parfois même entourées de cellophane. D'ailleurs, une pétition signée par près de 30.000 personnes demande l'interdiction de ces manifestations, tandis que les avis sur internet révèlent de nombreux cas préoccupants.

Pourquoi les vétérinaires tirent la sonnette d’alarme

En tant que professionnels de la santé animale, les vétérinaires sont quotidiennement témoins des conséquences néfastes des achats en salon du chiot. Leur préoccupation repose sur des années d'expérience clinique et des observations alarmantes. Chaque année, des milliers de chiots issus de ces événements franchissent les portes de leurs cabinets avec des problèmes prévisibles et évitables.

Les risques sanitaires observés en clinique

Les vétérinaires constatent régulièrement des pathologies spécifiques chez les chiots achetés en salon. Parmi les plus fréquentes, les maladies infectieuses comme la parvovirose, maladie virale hautement contagieuse et potentiellement mortelle. Cette affection se propage facilement dans les environnements où plusieurs chiots sont regroupés, comme c'est le cas dans les salons du chiot.

La gale démodécique, une affection cutanée causée par des acariens, est également courante chez ces animaux. Cette maladie, souvent liée à un système immunitaire affaibli, témoigne des conditions de vie stressantes qu'ils ont subies avant et pendant ces événements commerciaux.

Les vétérinaires diagnostiquent aussi fréquemment des parasitoses intestinales sévères. Ces infections parasitaires, facilement transmissibles dans des environnements surpeuplés comme les salons des chiots, peuvent affecter gravement la croissance et le développement des jeunes animaux.

Par ailleurs, les problèmes respiratoires sont monnaie courante, particulièrement la trachéobronchite infectieuse (ou "toux de chenil"), qui se propage rapidement dans les lieux où de nombreux chiens sont confinés ensemble. Cette maladie, même si elle n'est généralement pas mortelle, peut évoluer vers des pneumonies graves chez les jeunes chiots au système immunitaire encore immature.

La promiscuité pendant les salons aggrave considérablement ces risques. Imaginez des dizaines de chiots provenant d'origines diverses, réunis pendant plusieurs jours dans un espace restreint – c'est un terrain idéal pour la propagation de maladies.

Les troubles comportementaux fréquents chez les chiots de salon

Au-delà des problèmes de santé physique, des troubles comportementaux récurrents sont souvent observés chez les chiots achetés en salon du chiot. Ces troubles sont souvent liés à une socialisation inadéquate pendant leurs premières semaines de vie.

L'anxiété de séparation est particulièrement répandue. Ces chiots, séparés trop tôt de leur mère et de leur portée, n'ont pas appris à gérer l'absence et développent un attachement anxieux à leurs nouveaux propriétaires. Cette condition se manifeste par des destructions, des aboiements excessifs ou des comportements d'automutilation lorsqu'ils sont laissés seuls.

L'agressivité par peur est un autre problème majeur. Les chiots n'ayant pas été correctement exposés à différents stimuli durant leur période sensible (entre 3 et 12 semaines) peuvent développer des réactions de peur face à des situations nouvelles, réagissant parfois par l'agression défensive.

Les comportements compulsifs comme les tournis ou le léchage excessif sont également plus fréquents chez ces animaux. Ces comportements stéréotypés apparaissent souvent chez les chiens ayant vécu dans des environnements pauvres en stimulations, comme c'est le cas dans certains élevages intensifs fournissant les salons du chiot.

Pour éviter ces problèmes, nous recommandons vivement d'éviter les achats impulsifs en salon du chiot. Privilégiez plutôt les éleveurs professionnels reconnus et responsables. La liste des éleveurs agréés est disponible sur le site de La Centrale Canine  consacré au bien-être animal. Les expositions canines constituent également une bonne alternative pour rencontrer des éleveurs passionnés et observer comment ils interagissent avec leurs chiens.

N'hésitez pas aussi à solliciter l'avis de clubs officiels de race ou de connaissances ayant déjà adopté. Si vous recherchez en ligne, prenez le temps d'analyser les avis et posez des questions précises à l'éleveur concernant les conditions d'élevage, la socialisation et la santé des parents.

Les vétérinaires et associations de protection des animaux constatent que le prix à payer pour un achat impulsif en salon du chiot dépasse largement le montant inscrit sur la facture – c'est l'animal qui en paie le plus lourd tribut, tant sur le plan physique que psychologique.

Les conditions de vie des chiots avant et pendant les salons

Derrière les sourires des vendeurs et la fascination des visiteurs se cache une réalité bien moins charmante concernant l'origine et les conditions de vie des chiots présentés dans ces événements commerciaux. D'ailleurs, les enquêtes menées par plusieurs organisations de protection animale révèlent des pratiques préoccupantes qui méritent notre attention.

Élevages intensifs et importations illégales

L'origine des chiots vendus en salon est souvent opaque. De nombreux animaux proviennent d'élevages intensifs, véritables "usines à chiots", ou sont issus de trafics internationaux [1]. En 2003, un organisateur majeur de ces salons avait même été condamné pour l'importation illégale de 40 000 chiens provenant d'Europe de l'Est [2]. Ces pratiques continuent aujourd'hui sous des formes plus discrètes.

Les femelles reproductrices, appelées "lices", sont particulièrement maltraitées dans ce système. Elles sont contraintes de mettre bas une à deux fois par an [3] dans des conditions souvent déplorables. Lorsqu'on admire ces petites boules de poils bien peignées en salon, on ne peut imaginer l'état des installations d'origine, parfois caractérisées par une hygiène déplorable et un manque flagrant de soins vétérinaires [1].

Par ailleurs, plusieurs enquêtes ont révélé des réseaux où des vétérinaires complices fournissaient des certificats de vaccination établis à de fausses dates pour légaliser l'importation de chiots trop jeunes pour être vaccinés contre la rage [2]. Cette fraude massive met en danger non seulement les animaux, mais également les familles qui les adoptent.

Stress, promiscuité et manque d'hygiène

Le parcours d'un chiot avant et pendant un salon est un véritable calvaire. Les animaux sont transportés sur de longues distances dans des conditions inappropriées [1], augmentant considérablement leur niveau de stress. Certains parcourent des centaines de kilomètres [4], souvent entassés dans des véhicules inadaptés.

Durant les salons, les chiots sont exposés à des conditions extrêmement stressantes. Ils subissent la promiscuité, l'exiguïté des cages, le bruit constant, la lumière artificielle, les manipulations répétées et la foule [5]. Ce stress est particulièrement néfaste pour ces jeunes animaux dont le système immunitaire est encore immature. Une enquête de la Fondation Brigitte Bardot a documenté comment ces chiots "passent de bras en bras sans aucune précaution sanitaire, et sont sans cesse sollicités par les visiteurs" [6].

En outre, l'exposition à cette promiscuité augmente considérablement les risques sanitaires. Comme évoqué plus haut, les maladies se propagent facilement, notamment la toux du chenil, la parvovirose ou la giardiose, des affections potentiellement mortelles [3]. Un cas emblématique a été documenté à la foire canine de Madrid, où ces pathologies se sont rapidement propagées parmi les chiots exposés [3].

Absence de socialisation correcte

La période de socialisation chez les chiots se situe entre 3 et 9 semaines et peut se poursuivre jusqu'à 14 semaines [7]. C'est durant cette période cruciale que 80% des acquis comportementaux se développent [3]. Malheureusement, les chiots vendus en salon sont souvent privés de cette socialisation fondamentale.

Confinés dès leur plus jeune âge dans des conditions impropres et trop vite séparés de leur mère, ces animaux n'apprennent pas l’éducation canine essentielle comprenant le contrôle de la morsure, les auto-contrôles ou la communication avec d'autres chiens [8]. Cette privation a des conséquences graves sur leur développement comportemental.

Sans une socialisation adéquate, les chiots peuvent développer de l'anxiété face aux nouvelles situations ou personnes, des réactions défensives ou agressives face à l'inconnu, et des difficultés d'adaptation dans un foyer familial [9]. Ces comportements problématiques se manifestent souvent par des signes subtils comme lever une patte, se lécher les babines, haleter, bailler ou sursauter [7].

Le manque de stimulation dans les élevages intensifs impacte également leur développement cognitif et émotionnel [8]. Ces chiots n'ont simplement pas eu l'opportunité d'acquérir les compétences sociales nécessaires à une vie équilibrée, ce qui explique en partie les troubles comportementaux mentionnés dans la section précédente.

Des pratiques commerciales qui poussent à l’achat impulsif

Les mécanismes marketing déployés dans les salons du chiot méritent une analyse approfondie. Ces événements sont conçus autour d'une stratégie commerciale éprouvée : transformer l'émotion en achat immédiat, souvent au détriment du bien-être animal et de la réflexion nécessaire à l'adoption.

Techniques de vente émotionnelles

La stratégie principale repose sur l'exploitation de notre attendrissement face à un chiot. Les chiots sont présentés de manière à maximiser leur "capital mignon" - toilettés, parfois habillés, toujours présentés sous leur meilleur jour. Cette mise en scène déclenche une réaction émotionnelle immédiate chez les visiteurs, particulièrement chez les enfants.

Les vendeurs encouragent les interactions physiques (caresses, câlins) pour créer un attachement émotionnel rapide. Ces contacts répétés activent la production d'ocytocine, l'hormone de l'attachement, créant un lien affectif quasi-instantané. Les phrases telles que "regardez comme il vous a choisi!" ou "il vous a reconnu comme son futur maître" sont monnaie courante.

Pression sur la rareté et les prix

Les salons du chiot utilisent également un autre levier classique en marketing : la rareté perçue. Les vendeurs insistent : "C'est le dernier de la portée", "Cette race est très recherchée", "Nous n'en aurons plus avant plusieurs mois". Cette urgence artificielle pousse à la décision précipitée.

Les pratiques tarifaires sont également problématiques. Les prix affichés au salon du chiot comme à Nantes ou salon du chiot à Douai sont souvent "exceptionnels", valables "uniquement pendant le salon". En réalité, ces promotions masquent généralement des marges considérables. Les facilités de paiement proposées (carte bancaire, crédit) encouragent davantage l'achat irréfléchi.

Manque de transparence sur l'origine

Vous l’aurez compris, l'opacité principale concernant la provenance des chiots constitue un problème majeur dans ces événements. Les documents présentés sont parfois incomplets ou difficiles à vérifier sur place. Au salon du chiot de Niort comme ailleurs, les acheteurs n'ont généralement pas la possibilité de rencontrer les parents du chiot ni de visiter l'élevage d'origine.

L'environnement du salon ne favorise pas la même transparence qu’en achetant auprès d’un éleveur convenablement formé pour lesquels de nombreux avis sont disponibles sur internet. Les acheteurs n'ont pas le temps de consulter les avis, recouper les informations de l’exposant ou de comparer différentes options.

Pour éviter ces pièges, privilégiez des alternatives responsables. Consultez la liste des éleveurs agréés sur le site du de La Centrale Canine consacré au bien-être animal. Visitez plutôt des expositions canines reconnues où vous pourrez échanger longuement avec des éleveurs passionnés. N'hésitez pas à solliciter l'avis de clubs officiels de race ou d'amis propriétaires de chiens. En prenant votre temps, vous éviterez les regrets et contribuerez à une adoption plus éthique.

Les conséquences pour les adoptants et les animaux

L'achat d'un chiot en salon entraîne souvent des conséquences douloureuses, tant pour l'animal que pour l'adoptant. Examinons ensemble les répercussions concrètes de ces acquisitions impulsives.

Maladies fréquentes et frais vétérinaires

Les propriétaires de chiots achetés en salon font face à des dépenses vétérinaires considérables. En effet, 75% du budget santé d'un animal est consacré aux maladies [10], une réalité particulièrement préoccupante pour ces chiots fragilisés. Les frais peuvent rapidement s'accumuler : une opération coûte souvent plus de 1000 euros [11], tandis que les consultations régulières représentent entre 10 et 50 euros mensuels [11].

Le constat est alarmant : 35,4% des chiots achetés en salon décèdent rapidement de maladie [12]. Parvovirose, toux du chenil, troubles digestifs et affections dermatologiques sont malheureusement fréquents chez ces animaux [10]. À Aubagne, plusieurs chiots d'un même salon sont morts de parvovirose quelques jours après leur acquisition [13].

Abandons et culpabilité post-adoption

Les chiffres sont sans appel : 47,7% des chiots achetés en salon finissent abandonnés [14]. Chaque année, plus de 300 000 animaux sont abandonnés en France, soit un toutes les deux minutes [14]. Ces abandons résultent souvent d'achats non réfléchis, comme en témoigne l'histoire de Bobby, ce Berger Australien abandonné au refuge quelques jours seulement après son achat en salon [15].

Au-delà de l'abandon, de nombreux propriétaires traversent ce qu'on appelle le "puppy blues" - une déprime post-adoption mêlant épuisement, anxiété et sentiment d'échec [16]. "Je culpabilise et j'ai honte. Je comprends ce qu'implique le fait de s'occuper d'un petit être totalement dépendant qui ne parle pas notre langue" témoigne Claire [17].

Absence de recours ou de suivi

Face aux problèmes, les acheteurs se retrouvent souvent démunis. Certes, la loi prévoit une garantie pour vices rédhibitoires [18], mais les délais sont extrêmement courts : 5 jours pour la parvovirose, 8 jours pour la maladie de Carré [18]. La procédure nécessite la nomination d'un expert et s'avère complexe pour la plupart des propriétaires.

Pour éviter ces déboires, passez par des éleveurs professionnels reconnus plutôt que par les salons du chiot. Prenez le temps de faire vos recherches et de bien laisser mûrir votre réflexion.

Comment adopter un chiot de manière responsable

Adopter un chiot est un engagement à long terme qui mérite une approche réfléchie et responsable. Contrairement aux salons du chiot où l'achat impulsif est encouragé, voici des méthodes plus éthiques pour trouver votre futur compagnon.

Consulter la liste des éleveurs agréés

Tout d'abord, privilégiez les éleveurs professionnels reconnus. La loi impose depuis le 1er octobre 2022 que tout acheteur de chien complète un Certificat d'engagement au minimum 7 jours avant l'achat, ce qui encourage la réflexion plutôt que l'impulsion. Pour trouver des élevages fiables, le mieux est de contacter les clubs de race de chiens que vous visez ou les sites spécialisés comme chiens-de-france.com.

Un éleveur sérieux sélectionne soigneusement ses chiens selon des critères définis, où la santé et le bien-être passent toujours au premier plan. Généralement, ces professionnels sont organisés au sein d'un club officiel dédié à la race.

Visiter les élevages ou expositions canines

La visite d'un élevage est une étape cruciale, bien que certains éleveurs limitent l'accès pour des raisons sanitaires et de sécurité légitimes. Privilégiez une visite par beau temps pour observer les ébats des chiots dans les meilleures conditions. Par ailleurs, pensez à vous habiller en conséquence avec des vêtements facilement lavables.

Les règles sanitaires sont généralement strictes : lavage des mains obligatoire, retrait des chaussures, interdiction d'amener des chiens extérieurs pour éviter la propagation de maladies. En effet, un virus qui entre dans un élevage peut avoir des conséquences dramatiques.

Demander des références et poser les bonnes questions

Avant toute visite, préparez vos questions :

  1. L'éleveur appartient-il à un club ou une association officielle ?

  2. Les parents ont-ils été testés pour les maladies génétiques ?

  3. Comment socialise-t-il ses chiots ?

  4. Quel type d'alimentation reçoivent-ils ?

  5. Quels documents seront fournis (carnet de vaccination, pedigree) ?

Un éleveur responsable vous posera également des questions sur votre mode de vie pour s'assurer que le chiot s'y adaptera.

Comparer avec les avis

Enfin, consultez les avis en ligne et les forums spécialisés. Les sites spécialisés peuvent fournir des retours d'expérience précieux. Les clubs de race sont également d'excellentes sources d'information et peuvent vous orienter vers des éleveurs respectueux. Éventuellement, les sites de marque de nourriture, les assureurs d’animaux, ou associations de protection des animaux peuvent être des ressources précieuses.

N'oubliez pas que l'adoption en refuge reste une alternative noble qui mérite votre considération. Ces organismes proposent souvent des animaux déjà vaccinés et stérilisés, avec un suivi post-adoption.

Conclusion

En définitive, les salons du chiot représentent un risque considérable tant pour les animaux que pour les futurs propriétaires. Nous avons constaté au fil des années que ces événements favorisent non seulement les problèmes de santé graves comme la parvovirose ou la toux du chenil, mais également des troubles comportementaux durables liés à une socialisation inadéquate. Par ailleurs, les techniques de vente émotionnelles poussent à l'achat impulsif, entraînant souvent des abandons ou d'importantes dépenses vétérinaires imprévues.

Plutôt que de céder à la tentation d'un achat en salon, privilégiez sans hésitation les éleveurs professionnels reconnus et responsables. Pour identifier ces partenaires de confiance, consultez la liste officielle des éleveurs agréés disponible sur le site de La Centrale Canine dédié au bien-être animal. Cette ressource précieuse vous garantit des informations fiables sur des établissements respectant les normes en vigueur.

Les expositions canines constituent également une excellente alternative pour rencontrer des éleveurs passionnés et observer leurs interactions avec leurs animaux. Avant toute décision, prenez le temps de visiter l'élevage, de poser des questions pertinentes sur la santé et la socialisation des chiots, et d'échanger avec d'autres propriétaires.

l'adoption d'un chiot demeure un engagement à long terme qui mérite réflexion et préparation. Contrairement aux apparences, les "bonnes affaires" proposées en salon du chiot cachent souvent des coûts bien plus élevés, tant financiers qu'émotionnels. L'amour sincère pour les animaux nous impose donc de faire des choix éthiques et responsables, afin d'offrir à nos futurs compagnons les meilleures chances d'une vie heureuse et épanouie.

 

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