Les métiers équestres qui recrutent le plus en 2025

Les métiers du cheval qui recrutent sont nombreux et variés. Des activités sportives à l'élevage, en passant par les soins et la fabrication de matériel équestre, les possibilités sont multiples. Les besoins en recrutement se manifestent surtout dans certaines branches. L'élevage, par exemple, recherche activement des cavaliers de débourrage et des assistants d'élevage.

Vous trouverez dans ce guide les opportunités professionnelles les plus prometteuses du secteur équestre pour 2025. Nous vous présentons aussi les compétences nécessaires pour réussir dans ces métiers qui évoluent constamment. Que vous soyez déjà dans le milieu ou en reconversion, ces informations vous aideront à trouver votre voie dans l'univers fascinant du cheval.

Jockey

Panorama du secteur équestre en France en 2025

La filière équine française prouve sa solidité en 2025, malgré les obstacles rencontrés ces dernières années. Ce domaine, qui va de l'élevage aux compétitions sportives, reste un pilier de notre économie rurale et continue d'offrir de belles perspectives professionnelles.

Les chiffres clés de l'emploi équin

Saviez-vous que la filière équine fait travailler 120 400 personnes, dont 35 900 équivalents temps plein (ETP) salariés ? Cette dynamique se traduit par une multitude de métiers répartis sur dix secteurs d'activités différents.

Le cœur de cette filière, composé des structures liées à la production et l'utilisation du cheval, rassemble à lui seul plus de 50 000 personnes et près de la moitié des ETP salariés. Parmi ces emplois, vous retrouvez principalement :

  • Les établissements équestres, premiers pourvoyeurs d'emplois

  • L'élevage, qui occupe une place importante

  • Les acteurs des courses (écuries, jockeys, propriétaires)

Dans le secteur des producteurs et utilisateurs, 31 353 salariés travaillent en France métropolitaine. Les femmes y sont majoritaires (62%). La stabilité professionnelle est plutôt bonne avec 54% de contrats en CDI. L'apprentissage y joue aussi un rôle majeur, représentant 22% des contrats.

Fait remarquable, l'équitation reste le troisième sport le plus pratiqué en France avec près de 700 000 licenciés. Cet engouement maintient un marché dynamique dont le chiffre d'affaires dépasse 1 milliard d'euros pour l'activité équestre seule.

Impact de la crise sanitaire sur le marché du travail

La pandémie a durement éprouvé la filière équine. En 2020, les offres d'emploi ont chuté de 15% par rapport à 2019. L'entraînement des chevaux de course a été particulièrement touché avec une baisse de 30%.

Les conséquences se sont davantage traduites par des non-recrutements que par des licenciements. Heureusement, les aides gouvernementales ont limité les pertes d'emplois directs. Les résultats économiques ont toutefois souffert, surtout dans l'entraînement de chevaux de courses (-12% en galop, -18% en trot).

La filière a pourtant fait preuve d'une remarquable capacité de rebond. Dès 2021, les embauches ont repris avec +7% de contrats salariés entre 2019 et 2021. Cette tendance positive s'est confirmée depuis, montrant la résilience du secteur face aux défis.

Les nouvelles tendances qui dynamisent le secteur

En 2025, plusieurs innovations renouvellent et dynamisent le monde équestre.

D'abord, le numérique transforme les pratiques quotidiennes. Les centres équestres utilisent de plus en plus des solutions digitales pour organiser leurs activités. Les compétitions virtuelles gagnent aussi du terrain, permettant aux cavaliers de participer depuis leur domicile grâce à des vidéos de leurs performances.

La diversification devient par ailleurs essentielle pour assurer la pérennité économique des structures. Certains clubs proposent maintenant des espaces de co-working, attirant des professionnels qui cherchent un cadre de travail inspirant au contact des chevaux.

Le bien-être animal s'impose comme une priorité, créant de nouveaux métiers spécialisés. Les avancées en biotechnologie permettent de développer des compléments alimentaires personnalisés pour les chevaux, tandis que les drones révolutionnent l'analyse des performances équines.

Enfin, la médiation équine et l'équitation éthologique prennent de l'ampleur, ouvrant des perspectives à l'interface entre le monde équestre et d'autres secteurs comme la santé ou l'éducation.

Malgré une inflation proche de 4% en 2023, le secteur équestre prouve sa capacité d'adaptation et d'innovation, offrant de nombreuses opportunités pour ceux qui souhaitent faire carrière dans l'univers du cheval en 2025.

Les métiers de l'élevage et du soin aux chevaux

Vous aimez prendre soin des animaux ? Les métiers de l'élevage et du soin équin attirent de plus en plus de candidats en France. Ces professions, souvent exercées loin des projecteurs mais essentielles au bon fonctionnement de la filière, offrent des débouchés solides pour les passionnés de chevaux.

Palefrenier

Palefrenier-soigneur : le métier toujours en tension

Le palefrenier-soigneur représente le pilier du bien-être quotidien des équidés. Ce professionnel polyvalent s'occupe de tâches fondamentales : nourrir et surveiller la santé des chevaux, nettoyer les boxes et écuries, prodiguer les soins quotidiens, et sortir les chevaux au marcheur ou au paddock. Moins connu que d'autres métiers équestres, son rôle reste pourtant essentiel pour garantir le confort et la santé du cheptel.

Ce poste demande des compétences précises en matière d'hygiène et de soins, mais aussi une sensibilité pour détecter les changements comportementaux chez les animaux. Premier contact des visiteurs dans les structures équestres, le palefrenier joue également un rôle d'accueil et d'orientation.

Pour exercer ce métier, un CAP agricole palefrenier soigneur est généralement demandé, avec une expérience d'au moins un an dans des fonctions similaires. Attention toutefois : cette profession exige une excellente condition physique et n'est pas "un métier de tout repos". Les offres d'emploi restent nombreuses, comme le montrent les recrutements réguliers dans les haras et centres équestres partout en France.

Assistant d'élevage et veilleur de nuit : des profils recherchés

L'assistant d'élevage remplit plusieurs fonctions dans les structures d'élevage équin. Il s'occupe principalement de soigner, surveiller et manipuler le cheptel, notamment les poulains de leur naissance jusqu'à leur vente. Il suit également le cycle de reproduction et participe à l'entretien des installations. Avec environ 123 offres d'emploi publiées chaque année depuis 2020, ce métier présente de vraies opportunités professionnelles.

Le veilleur de nuit, quant à lui, joue un rôle déterminant dans les grands élevages, surtout pendant la saison de poulinage. Sa mission ? Surveiller les activités nocturnes de reproduction et apporter les premiers soins au poulain et à la jument. Ce travail nécessite une connaissance approfondie du comportement équin et des différentes étapes du poulinage, ainsi qu'une grande capacité à prendre des décisions parfois urgentes en pleine nuit.

En moyenne, 13 offres pour ce poste sont publiées chaque année depuis 2020, surtout dans les élevages de pur-sang. Bien que saisonnier, ce travail constitue une excellente première étape pour évoluer vers des postes d'assistant ou de responsable d'élevage.

Comme le dit si bien Stéphane Lecarpentier, assistant d'élevage : "Choisissez de bonnes structures pour faire votre apprentissage, elles seront plus profitables et vous permettront de constituer un CV reconnu par vos prochains employeurs".

 Maréchal-ferrant

Maréchal-ferrant : un savoir-faire traditionnel très demandé

Le métier de maréchal-ferrant connaît aujourd'hui un développement remarquable. Chargé de l'entretien des sabots des équidés, ce professionnel contribue directement au bien-être des animaux et veille sur leur santé. Son expertise dépasse largement le simple ferrage : création de ferrures adaptées, détection de problèmes, parage... autant de compétences qui font de lui un artisan essentiel.

Fait marquant : alors qu'on compte près de 2 000 maréchaux-ferrants en France, les besoins s'élèvent à environ 3 000 experts supplémentaires. Cette pénurie s'explique par l'importance croissante accordée au bien-être animal et à l'expansion des activités équestres.

La formation se fait principalement via un CAP agricole maréchal-ferrant, obtenu en trois ans. Il est toutefois "fortement conseillé de poursuivre deux ans de plus, en vue d'un Brevet technique des métiers (BTM)", car la maréchalerie exige technicité et expérience.

En 2025, plusieurs établissements proposent ces formations partout en France, avec des sessions qui débutent en juillet ou septembre. Une fois formé, le maréchal-ferrant peut travailler dans des haras, élevages, centres équestres, ou même lancer son propre atelier en tant qu'artisan indépendant.

Les métiers des sports hippiques qui recrutent

Les courses hippiques forment un secteur dynamique dans l'univers équestre français. Vous y trouverez de nombreuses opportunités professionnelles si vous êtes passionné par le monde du cheval. Ces métiers, peu connus du grand public, sont pourtant indispensables au bon fonctionnement de cette industrie qui continue d'attirer de nouveaux talents.

Lad-jockey

Lad-driver et lad-jockey : la porte d'entrée vers les courses

Les cavaliers d'entraînement, autrefois appelés lad-driver et lad-jockey, représentent la base des écuries de course. Leur fonction varie selon leur spécialité : le lad-jockey travaille dans les écuries de galop (plat, haies, steeple-chases), alors que le lad-driver exerce dans les écuries de trot, monté ou attelé (sulky).

Chaque matin, ces professionnels montent trois à quatre chevaux pendant au moins une heure sous l'œil attentif d'un entraîneur. Leur objectif ? Former les chevaux pour en faire des champions. Au-delà de l'entraînement, ils assurent aussi les soins quotidiens : alimentation, nettoyage des boxes et pansage.

Ce métier demande plusieurs qualités : endurance, sang-froid et intelligence tactique pour maîtriser les réactions de l'animal. Pour le lad-jockey, des exigences physiques s'ajoutent : un poids d'environ 50 kg pour 1,55 m en plat, jusqu'à 60 kg pour 1,70 m en obstacles. Par contre, le trot attelé n'impose aucune contrainte de poids ou de taille.

Avec de l'expérience et de bons résultats, vous pourrez évoluer vers les postes de :

  • Manager d'écurie

  • Jockey/Jockey driver (sous conditions de poids et performances)

  • Entraîneur (avec possibilité d'ouvrir votre propre écurie)

Notez cependant que seulement 5% des cavaliers d'entraînement deviendront jockeys professionnels, un parcours particulièrement sélectif.

Jockey de pré-entraînement

Cavalier de pré-entraînement : un rôle essentiel

Le cavalier de débourrage et pré-entraînement prépare les jeunes chevaux avant leur arrivée dans les écuries de course. Sa mission principale ? Assurer la préparation physique et mentale des équidés pour les préparer à l'entraînement intensif.

Ses tâches comprennent le débourrage (première éducation du cheval), le dressage et la préparation physique progressive des futurs champions. Ce métier exige une excellente maîtrise de l'équitation et une connaissance approfondie du comportement équin.

Pour accéder à cette profession, vous pouvez suivre plusieurs formations comme le CAPA Lad Cavalier d'Entraînement ou le Bac Pro Conduite et Gestion de l'Entreprise Hippique. Les offres d'emploi abondent, comme le montrent les nombreuses annonces publiées partout en France, notamment à Dragey-Ronthon, Gannat ou Fontainebleau.

Un recruteur précise : "Bien que ce soit de futurs chevaux de course, nous ne recherchons pas forcément des personnes ayant déjà pratiqué la monte course, mais plutôt de bons cavaliers calmes, sereins et patients pour donner toutes les bonnes bases aux chevaux".

Garçon de voyage : un métier méconnu mais recherché

Le garçon de voyage (ou groom pour une femme) joue un rôle clé dans l'univers des courses hippiques. Chargé d'accompagner les chevaux lors des déplacements, ce professionnel assure plusieurs missions essentielles :

  • Préparation et réalisation du transport des équidés

  • Surveillance des conditions de transport et d'hébergement

  • Toilettage et marche des chevaux avant et après les courses

  • Gestion des formalités administratives, surtout pour les déplacements internationaux

Ce métier demande une grande disponibilité, un sens aigu des responsabilités et une excellente organisation. Vous devrez connaître les règles de sécurité et le droit des transports d'animaux vivants, ainsi que quelques notions d'anglais pour les déplacements à l'étranger.

En début de carrière, vous toucherez environ 2200€ brut mensuel selon la convention collective nationale, plus la prime d'écurie (1% des gains distribué au personnel). Les perspectives d'évolution sont réelles, la plupart des garçons de voyage accédant à des postes de premier garçon ou de responsable d'écurie après quelques années d'expérience.

Sébastien Bitterlin, garçon de voyage depuis 2013, témoigne : "C'est un métier sans routine particulière. Je m'occupe des chevaux la veille de leur course, le jour de leur course et les jours qui suivent également. Mes activités se concentrent donc sur deux points : le transport des chevaux et le suivi de ces derniers."

Avec un calendrier de courses de plus en plus chargé, le besoin en personnel qualifié pour ces métiers hippiques ne cesse de croître, vous offrant ainsi des opportunités passionnantes si le monde équestre vous attire.

Les métiers de l'enseignement et de l'animation équestre

Passionné par la transmission du savoir équestre ? L'enseignement et l'animation dans ce domaine vous offrent des perspectives professionnelles particulièrement dynamiques en 2025. Ces métiers, qui allient pédagogie et amour du cheval, continuent d'attirer de nombreux candidats tout en affichant des besoins constants en recrutement.

Moniteur d'équitation

Moniteur d'équitation : des besoins constants

Le moniteur d'équitation reste l'un des piliers de la filière équestre. Votre mission ? Transmettre votre passion et votre savoir-faire aux cavaliers de tous niveaux. Vous encadrerez les cours d'équitation et assurerez la progression technique des élèves. Vous participerez également à la gestion quotidienne des écuries et veillerez au bien-être des chevaux.

Les offres d'emploi pour ce profil sont nombreuses partout en France. Des centres équestres aux poney-clubs, en passant par les structures de tourisme équestre, les opportunités ne manquent pas. Côté rémunération, vous toucherez entre 1 850 € et 2 100 € brut mensuel en début de carrière, avec la possibilité d'atteindre 2 800 € avec l'expérience.

Pour exercer ce métier, vous devrez obtenir le BPJEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport) spécialité "activités équestres", qualification minimale requise. Un recruteur précise : "Nous recherchons un moniteur d'équitation dynamique et motivé pour encadrer des cavaliers de tous niveaux".

Animateur poney pour jeune public : un secteur en croissance

Le métier d'animateur poney connaît un développement important, notamment grâce à la demande croissante des familles pour des activités adaptées aux plus jeunes. Sous la responsabilité d'un titulaire du BPJEPS, vous animerez les activités équestres pour les enfants au sein d'un poney-club.

La Fédération Française d'Équitation propose la formation "Animateur Poney Bénévole" (APB), accessible dès 14 ans pour les titulaires du Galop 5. Cette première étape peut ensuite vous mener vers la certification professionnelle "Animateur d'Équitation" de niveau 3 (équivalent CAP), qui vous permettra d'intégrer le monde professionnel.

Les compétences demandées ? Participer au fonctionnement de la structure équestre, animer et encadrer les activités en toute sécurité, et prendre soin de la cavalerie d'école. Ce métier vous offre des perspectives d'évolution vers le poste de moniteur d'équitation après l'obtention d'une certification de niveau 4.

Guide de tourisme équestre : l'essor des activités de pleine nature

Le tourisme équestre suscite un véritable engouement, comme le montre l'augmentation constante de la demande pour des accompagnateurs et guides spécialisés. En tant que guide de tourisme équestre, vous ferez découvrir les joies de la randonnée à cheval tout en partageant vos connaissances du patrimoine naturel et culturel.

"C'est un métier complet et multi-casquette, il faut être hyper polyvalent : accueillir des clients, préparer sa cavalerie, pratiquer les soins, réaliser la comptabilité et la gestion de l'entreprise," explique un professionnel du secteur.

Pour vous lancer, le diplôme d'Accompagnateur de Tourisme Équestre (ATE), reconnu par l'État (niveau 4, équivalent Bac), constitue la formation de référence. Les perspectives d'emploi sont excellentes : "Il y a du travail, des postes à prendre car la demande d'ATE est constante. J'ai des appels très régulièrement par de belles structures qui recherchent des ATE !".

Vous trouverez des débouchés dans les clubs équestres, les clubs de vacances, les gîtes équestres ou encore dans les municipalités lors d'animations touristiques. En début de carrière, vous pourrez espérer un salaire brut mensuel d'environ 1 600 à 1 900 €.

Pour promouvoir ces métiers, la Fédération Française d'Équitation organise régulièrement des webinaires et des actions de sensibilisation, notamment lors de la Semaine des Métiers du Tourisme. Avec près de 35 000 actifs, l'équitation est effectivement le premier employeur sportif privé en France, vous offrant ainsi un terrain professionnel prometteur si vous souhaitez combiner passion du cheval et enseignement.

Les métiers émergents et d'avenir avec les chevaux

Vous connaissez déjà les métiers traditionnels du monde équestre ? Découvrez maintenant les nouvelles professions qui émergent dans ce secteur en constante évolution. Ces vocations, situées au carrefour de plusieurs disciplines, vous ouvrent des perspectives professionnelles inédites et passionnantes.

Équicien et métiers de la médiation équine

L'équicien figure parmi les professions émergentes les plus prometteuses. Ce métier, inscrit au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) au niveau III, est officiellement reconnu par l'État. En tant que professionnel de la relation d'aide avec le cheval, vous interviendrez auprès de publics vulnérables dans un cadre thérapeutique ou éducatif.

Ce qui rend ce métier unique ? Une approche qui mêle des compétences empruntées à l'ergothérapeute, à l'éducateur spécialisé, au kiné, au moniteur d'équitation et au psychologue. À la différence du moniteur d'équitation classique, vous ne donnerez pas de cours d'équitation mais faciliterez plutôt la rencontre entre le cheval et la personne.

On compte actuellement une cinquantaine d'équiciens en France, mais la demande augmente rapidement comme le montrent les offres d'emploi dans différents établissements médico-sociaux.

Technicien en bien-être animal

Le technicien du bien-être équin répond à l'attention grandissante portée au confort et à la santé des chevaux. Votre formation se déroulera généralement sur 12 mois et couvrira des domaines variés : massage équin, stretching, biomécanique, fasciathérapie et kinésiologie.

Dans ce rôle, vous veillerez à l'alimentation, la santé et l'éducation des chevaux tout en participant à leur entraînement et à leur préparation pour les compétitions. Côté salaire, les perspectives sont attrayantes, avec des rémunérations entre 1 500 et 2 500 euros brut mensuels.

Spécialiste en équitation éthologique

L'équitation éthologique connaît un essor important. Cette approche, née aux États-Unis à la fin du XXe siècle, repose sur la compréhension profonde de la nature du cheval pour établir une meilleure communication avec lui.

La Fédération Française d'Équitation propose aujourd'hui une certification spéciale pour les enseignants qui souhaitent intégrer cette pratique respectueuse. La formation "Certificat de compétence - Initier à l'équitation éthologique" vous permet de développer des compétences pour élaborer un plan d'action pédagogique et sensibiliser les cavaliers aux bienfaits de cette approche sur le bien-être des équidés.

À mi-chemin entre l'éthologie scientifique et les considérations éthiques, cette spécialité répond parfaitement aux nouvelles attentes de notre société concernant la relation homme-animal.

Comment se former aux métiers équestres qui recrutent

Pour réussir dans le secteur équestre, vous devez impérativement suivre une formation adaptée aux besoins du marché. Plusieurs parcours s'offrent à vous si vous souhaitez exercer un métier du cheval qui recrute. Chaque formation correspond à des compétences et des objectifs précis.

Les formations initiales à privilégier

Les formations de niveau CAP et Bac professionnel constituent souvent la première étape pour débuter dans les métiers équestres. Vous voulez devenir palefrenier ? Le CAPA soigneur d'équidés représente la voie privilégiée. Vous préférez une formation plus complète pour évoluer dans l'univers équin ? Optez pour le Bac Pro CGEH (Conduite et Gestion de l'Entreprise Hippique).

Les métiers des courses ont leurs propres filières de formation. Les principaux centres d'entraînement comme Chantilly, Maisons-Laffitte ou Mont-de-Marsan proposent des formations spécifiques de lad-jockey. Pour les futurs lads-driver, dirigez-vous vers les centres de Grosbois et Graignes. N'oubliez pas qu'un CAP transport des animaux vivants sera également nécessaire si vous visez le métier de cadre d'écurie.

Les certifications professionnelles valorisées par les employeurs

Vous souhaitez enseigner l'équitation ? Le BPJEPS spécialité "Éducateur sportif" mention "Activités équestres" reste la certification incontournable. Ce diplôme de niveau IV délivré par le Ministère des Sports atteste des compétences professionnelles indispensables et vous permet d'encadrer en toute autonomie.

Vous visez des postes à responsabilité ? Le DEJEPS et le DESJEPS vous offriront des perspectives intéressantes. Certains secteurs valorisent également des certifications spécifiques comme le "Certificat d'aptitude aux fonctions d'inséminateur dans les espèces équines".

La formation continue et la reconversion professionnelle

La filière équine se montre particulièrement accueillante pour les personnes en reconversion professionnelle. Cours Animalia vous propose un large éventail de formations courtes et longues pour acquérir rapidement des compétences recherchées.

Vous cherchez une formation accélérée ? Le Haras de Jardy propose un BPJEPS en 6 mois, spécialement conçu pour les personnes en reconversion. Cette formation combine 3 jours par semaine en centre et le reste en entreprise.

Les métiers émergents sont également accessibles. Pour devenir médiateur équin, vous pouvez suivre des formations certifiantes proposées par la Fédération Française d'Équitation. Cette formation de 18 mois comprend 413 heures de cours en présentiel et 140 heures de stage.

Pour trouver un emploi plus facilement, consultez la plateforme equiressources.fr de l'IFCE qui regroupe de nombreuses offres spécifiques au secteur équestre.

Conclusion

Les métiers équestres font preuve d'une vitalité exceptionnelle en France. Vous y trouverez des perspectives professionnelles variées et pleines de promesses. Cette filière ne cesse d'évoluer, mêlant habilement traditions ancestrales et approches modernes pour s'adapter aux besoins actuels du secteur.

Vous cherchez un emploi dans ce domaine ? Les opportunités sont nombreuses, particulièrement dans les soins, l'élevage et l'enseignement. De plus, l'apparition de nouveaux métiers comme l'équicien ou le technicien en bien-être animal ouvre considérablement le champ des possibles pour tous les passionnés de chevaux.

Pour réussir professionnellement dans cet univers, vous devrez acquérir une formation solide et adaptée. Les multiples certifications disponibles, du CAPA au DESJEPS, vous permettront de trouver le parcours qui correspond parfaitement à vos aspirations. Les centres de formation, présents sur tout le territoire français, proposent des programmes à jour qui répondent précisément aux attentes des employeurs.

Le secteur équestre français démontre ainsi sa capacité à relever les défis contemporains, en alliant respect des traditions et innovations techniques. Cette combinaison réussie assure la durabilité et l'attrait des métiers du cheval pour l'avenir. Alors, prêt à vous lancer dans cette aventure professionnelle où passion et emploi ne font qu'un ?

 


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