Quels secteurs viser pour travailler dans la nature au quotidien ?

Femme récoltant des salades

Le travail dans la nature connaît une véritable renaissance en France. Selon le ministère du Travail, plus de 8 millions d'emplois pourraient être créés ou transformés par la transition écologique d'ici 2030 . Cette évolution répond à des enjeux environnementaux majeurs, mais également à une aspiration croissante à un mode de vie plus en phase avec l'environnement.

Face à ce contexte, les métiers dans la nature se diversifient considérablement. L'agriculture biologique est notamment en plein essor, ce qui rend les emplois dans ce secteur particulièrement recherchés. D'autres professions comme l'hydrologue, avec un salaire moyen annuel d'environ 43 000 € , ou le biologiste environnemental, pouvant prétendre à un revenu annuel brut de 47 283 € , offrent des perspectives intéressantes. La protection de l'environnement et de la biodiversité passe également par des actions d'éducation et de prévention , créant ainsi une variété d'opportunités pour travailler avec la nature.

Ce guide pratique vous présente les différentes façons de vivre de votre passion pour la nature en 2024, depuis les formations nécessaires jusqu'aux secteurs qui recrutent, sans oublier les dispositifs de reconversion professionnelle disponibles pour ceux qui souhaitent changer de cap.

Pourquoi choisir un métier dans la nature en 2024 ?

En 2024, les métiers de la nature attirent de plus en plus de personnes en quête de sens professionnel. Ce phénomène s'explique par diverses raisons qui vont bien au-delà de la simple tendance sociétale.

Les motivations personnelles et écologiques

L'attrait pour le travail dans la nature repose sur des motivations profondes. En premier lieu, la passion constitue un moteur essentiel puisque 75% des Français la placent en tête des critères prioritaires dans leur recherche d'emploi [1]. Cette tendance se confirme particulièrement chez les jeunes générations, avec 83% des moins de 30 ans qui envisageraient de travailler dans ce secteur [1].

Les métiers de la nature sont également perçus comme porteurs d'avenir. En effet, ils apparaissent presque unanimement comme des pourvoyeurs d'emploi (95 %) et des innovants (93 %) [1]. Cela explique pourquoi 89% des parents les recommanderaient à leurs enfants de moins de 25 ans [1].

Par ailleurs, travailler en lien avec la nature permet de s'engager pour quelque chose qui dépasse l'individu : la protection des écosystèmes, l'alimentation durable des populations ou la régénération des sols [2]. Cette dimension écologique répond à une préoccupation croissante face aux enjeux environnementaux actuels.

Les bienfaits sur la santé mentale et physique

Le contact quotidien avec la nature présente de considérables avantages pour le bien-être. D'abord, ces métiers impliquent généralement une activité physique régulière — on marche, on porte, on manipule des outils — ce qui maintient le corps et l'esprit en éveil [3].

En outre, plusieurs études mettent en évidence les effets positifs de l'environnement naturel sur la santé mentale. Selon une étude, rester assis pendant quinze minutes en pleine nature réduirait de 13 % le taux de cortisol, l'hormone du stress [4]. Le rapport "Human Spaces" confirme cette tendance en révélant que les personnes travaillant au contact d'éléments naturels voient leur productivité augmenter de 6% ainsi que leur bien-être et leur créativité de 15% [4].

De plus, ces professions favorisent la concentration en éloignant les distractions technologiques omniprésentes des environnements de bureau traditionnels [5]. La simple présence d'éléments naturels contribue également à l'épanouissement, à la collaboration entre collègues et à la réduction du stress [4].

Un mode de vie plus aligné avec ses valeurs

Choisir un métier dans la nature permet d'harmoniser son activité professionnelle avec ses convictions personnelles. Pour de nombreux travailleurs, cet alignement est fondamental afin d'éviter ce que certains experts appellent une "dissonance cognitive" - cette tension psychologique résultant d'un décalage entre nos actions quotidiennes et nos valeurs écologiques [6].

Le rythme de travail constitue également un atout majeur. Contrairement aux horaires conventionnels, ces professions suivent souvent les cycles naturels et les saisons, offrant ainsi un cadre plus respectueux des rythmes biologiques [2].

Enfin, ces métiers procurent généralement un sentiment d'utilité immédiat. Les résultats du travail sont visibles et concrets : un arbre planté, un sol régénéré ou un espace naturel préservé [7]. Cette dimension tangible renforce la satisfaction professionnelle et donne du sens à l'activité quotidienne.

Cet ensemble de facteurs explique pourquoi 79% des actifs envisageraient une reconversion vers les métiers de la nature, un pourcentage qui atteint même 87% parmi les actifs de moins de 25 ans [1].

Panorama des métiers pour vivre de la nature

Plonger dans l'univers des métiers de la nature révèle une diversité impressionnante de professions accessibles à tous les niveaux de formation. Ces carrières se répartissent généralement en trois grandes catégories, chacune offrant des opportunités uniques à ceux qui souhaitent allier passion et profession.

Métiers de terrain : maraîcher, apiculteur, garde forestier

Le maraîcher cultive des légumes et fruits, souvent en circuit court. Ce métier exige une bonne condition physique, de la flexibilité face aux conditions climatiques et un sens aigu de l'observation. Avec un salaire débutant d'environ 1 500€ brut mensuel, il peut évoluer vers l'agriculture biologique qui offre de nouveaux débouchés [8].

L'apiculteur, quant à lui, élève des abeilles pour produire du miel, de la cire et de la propolis. Cette profession requiert de la patience, de l’adresse et des compétences commerciales. Accessible avec un BAC professionnel ou un BP Responsable d'exploitation agricole, ce métier contribue activement à la préservation de la biodiversité en assurant la pollinisation [9].

Le garde forestier protège les espaces naturels, surveille la faune et la flore et participe à la prévention des incendies. Il joue également un rôle essentiel dans la sensibilisation du public aux enjeux environnementaux [10]. Ce métier valorisant peut toutefois entraîner un certain isolement géographique.

Métiers scientifiques : écologue, hydrologue, botaniste

L'ingénieur écologue étudie les interactions entre la faune et la flore au sein des écosystèmes. Avec une formation de niveau bac+5 et des salaires oscillant entre 1 925€ et 2 880€ mensuels [11], il conçoit et pilote des projets d'aménagement durable tout en intégrant les enjeux environnementaux [12].

L'hydrologue se spécialise dans l'étude des cycles de l'eau. Ce spécialiste est chargé de la gestion des ressources hydriques et du contrôle des milieux aquatiques, avec un salaire moyen annuel d'environ 43 000€ [13].

Le botaniste, expert en diversité végétale, contribue aux inventaires des espèces et à la préservation des milieux naturels. Ce métier nécessite généralement un Master en écologie ou une formation d'ingénieur agronome avec spécialisation en biologie végétale [14]. En bureau d'études, il peut travailler sur divers projets : installations éoliennes, aménagements urbains ou délimitation de zones humides.

Métiers de sensibilisation : animateur nature, guide naturaliste

L'animateur nature accompagne différents publics dans la découverte de l'environnement. Avec un niveau bac+2 et un salaire moyen de 1 802€, ce professionnel cherche davantage à sensibiliser qu'à simplement transmettre des connaissances [15]. Il conjugue une passion pour l'environnement et d'excellentes capacités pédagogiques. Actuellement, 75% des animateurs nature sont employés par des associations [15].

Le guide naturaliste, ou guide nature, est un médiateur entre le public et les milieux naturels. Il conçoit et anime des sorties pour faire découvrir la faune, la flore et les paysages [16]. Ce métier combine des connaissances scientifiques (botanique, ornithologie, entomologie) et des compétences en animation de groupe. Accessible avec un BTS Gestion et Protection de la Nature ou une licence professionnelle en écotourisme, cette profession bénéficie de l'essor du tourisme durable [16].

Ces professions variées témoignent de la richesse des opportunités pour ceux qui souhaitent vivre de leur passion pour la nature. Par ailleurs, avec une augmentation de 40 % des offres d'emploi liées aux métiers verts en 2023 [17], ce secteur s'annonce particulièrement prometteur pour les années à venir.

Comment se former à un métier de la nature ?

S'orienter vers un métier de la nature nécessite de suivre une formation adaptée à son projet professionnel. L'offre éducative dans ce domaine s'est considérablement enrichie pour répondre aux besoins croissants du marché de l'emploi environnemental.

Formations courtes : CAP, BPREA, certificats spécialisés

Pour une entrée rapide dans la vie active, plusieurs parcours courts sont disponibles. Le CAP agricole forme en deux ans aux métiers de base comme jardinier-paysagiste ou opérateur en production horticole. C'est une première marche accessible après la 3e [1].

Le Brevet Professionnel Responsable d'Exploitation Agricole (BPREA) constitue une voie privilégiée pour les personnes en reconversion. Ce diplôme de niveau 4 confère la capacité professionnelle agricole nécessaire à l'installation [3]Avec un taux de réussite de 92 % pour certaines promotions, cette formation de 1 200 heures alterne enseignement théorique et stages pratiques [3].

Les certificats de spécialisation complètent ces parcours par des modules courts de 6 mois à 1 an dans des domaines spécifiques tels que l'apiculture ou l'agroécologie [10].

Formations longues : BTSA, licences pro, écoles d'ingénieurs

À un niveau plus avancé, le BTSA Gestion et Protection de la Nature forme, en deux ans, aux métiers de la préservation des écosystèmes. Cette formation post-bac permet d'acquérir des compétences en inventaire floristique et faunistique, en analyse des écosystèmes et en médiation scientifique [18]Avec une réussite de 91 % à l'examen national au cours des cinq dernières années, ce diplôme offre des débouchés variés [19].

Les licences professionnelles constituent une année de spécialisation après un bac+2. Accessibles notamment aux titulaires d'un BTSA, elles couvrent tous les secteurs de l'écologie : l'aménagement du territoire, la médiation scientifique et la gestion des ressources naturelles [20].

Au sommet du parcours académique, les écoles d'ingénieurs spécialisées en environnement forment des experts capables d'analyser et d'anticiper les conséquences de l'activité humaine sur les milieux naturels [21]. Ces formations de niveau bac+5 intègrent une dimension internationale importante et proposent des spécialisations pointues : gestion de l'eau, aménagement durable ou économie circulaire.

Formations à distance et en alternance

La formation à distance offre une flexibilité précieuse, particulièrement pour les personnes en activité. De nombreux organismes proposent désormais le BTSA ou le BPREA en ligne, avec un accompagnement pédagogique personnalisé [19]. Ces parcours combinent généralement des cours numériques, des visioconférences et des sessions de regroupement ponctuelles.

L'alternance constitue, quant à elle, une voie particulièrement adaptée pour travailler avec la nature tout en se formant. Par exemple, le BPREA peut être préparé en apprentissage sur deux ans avec 16 semaines de formation la première année et 18 semaines la seconde [7]. Cela présente l'avantage majeur d'acquérir une expérience professionnelle concrète tout en bénéficiant d'une formation gratuite, prise en charge par l'entreprise d'accueil [21].

Outre l'acquisition de compétences techniques, ces différentes formations permettent d'intégrer les réseaux professionnels indispensables pour trouver un emploi dans la nature.

Se reconvertir pour travailler avec la nature

La reconversion professionnelle vers les métiers de la nature attire de nombreux Français en quête de sens. Changer d'orientation pour travailler avec la nature n'est pas une tendance éphémère mais un véritable mouvement porté par l'envie d'agir concrètement pour l'environnement [22]. Plusieurs dispositifs facilitent cette transition et sécurisent le parcours des candidats en reconversion.

Le Projet de Transition Professionnelle (PTP)

Le Projet de Transition Professionnelle constitue un levier majeur pour changer de voie professionnelle. Ce dispositif permet à un salarié de s'absenter de son poste pour suivre une formation certifiante en vue d'une reconversion [5]Pour un travail dans la nature, le PTP offre plusieurs avantages : l'acquisition de nouvelles compétences en agriculture ou en gestion forestière, le maintien de la rémunération pendant la formation et la possibilité de choisir une formation reconnue par l'État [10].

Pour en bénéficier, le salarié doit justifier d'une certaine ancienneté, par exemple 24 mois pour les personnes en CDI [5]Pendant le PTP, le contrat de travail est suspendu sans être rompu, ce qui sécurise le parcours professionnel [5].

Le dispositif démission-reconversion

Ce mécanisme permet aux salariés de démissionner tout en bénéficiant de l'allocation chômage pour mener un projet professionnel de reconversion [23]. Pour accéder à ce dispositif, le candidat doit justifier de cinq ans d'activité salariée continue et présenter un projet solide de formation ou de création d'entreprise [10].

La démarche comprend plusieurs étapes : consultation obligatoire auprès d'un Conseiller en Évolution Professionnelle, obtention d'une attestation attestant du caractère "réel et sérieux" du projet, puis inscription à France Travail [23]. Le projet doit impérativement démarrer dans les six mois suivant l'inscription [23].

Le rôle du Conseil en Évolution Professionnelle (CEP)

Le CEP constitue un service gratuit d'accompagnement personnalisé indispensable pour toute personne envisageant une reconversion vers un emploi dans la nature [4]. Ce dispositif s'adresse à toute personne active, qu'elle soit salariée, en recherche d'emploi ou travailleur indépendant [24].

Le conseiller CEP aide à clarifier le projet professionnel, informe sur les formations disponibles et accompagne dans la recherche de financements [4]. L'accompagnement s'organise généralement en deux niveaux : un accueil individualisé pour analyser la situation, puis un accompagnement personnalisé pour définir précisément le projet et sa mise en œuvre [4].

Par ailleurs, le CPF peut également financer des formations qualifiantes dans les métiers de la nature, avec un montant annuel compris entre 500 et 800 € selon le niveau de diplôme initial [25].

Débouchés et secteurs qui recrutent en 2026

L'économie verte représente un gisement d'emplois considérable en France, avec près de 1,2 million d'emplois en équivalent temps plein en 2022, soit 4% de l'emploi total national [26]. Ces opportunités se répartissent dans plusieurs secteurs porteurs.

Agriculture biologique et circuits courts

Le secteur de l'agriculture biologique connaît une expansion remarquable, avec un emploi multiplié par cinq entre 2004 et 2022 [26]Ce domaine offre des débouchés variés, tels qu’agriculteur bio, conseiller en agriculture biologique ou contrôleur de performance [27]. Les circuits courts se développent également, notamment à travers des magasins de producteurs qui valorisent directement les produits locaux [2]Des structures telles que Bio 63 accompagnent cette dynamique en structurant les filières locales, notamment pour le pain bio destiné à la restauration collective [28].

Gestion forestière et prévention des incendies

Face aux risques croissants d'incendies, la gestion forestière devient primordiale. La Région Sud engage 250 jeunes chaque été pour sa Garde régionale forestière [6]. Ces agents sensibilisent le public au risque d’incendie dans les espaces naturels. Par ailleurs, les collectivités recrutent des conducteurs d'opérations forestières pour mettre en œuvre les Plans Intercommunaux de Débroussaillement et d'Aménagement Forestier (PIDAF) [29]. Ces professionnels pilotent les chantiers de mise en conformité et développent une sylviculture adaptée au territoire.

Protection de la biodiversité et ONG

L'Office français de la biodiversité compte 3 000 agents répartis sur l'ensemble du territoire et recrute régulièrement des inspecteurs de l'environnement, des ingénieurs et des techniciens [30]. Les grandes ONG environnementales, telles que le WWF ou la LPO, proposent également des postes pour des profils variés [31]. Les réserves naturelles recrutent des conservateurs et chargés de mission pour protéger les espaces sensibles [32]. Ces métiers "verts" représentent environ 294 000 personnes, principalement dans le domaine de la prévention des pollutions et des nuisances [26].

Aménagement durable et génie écologique

Le génie écologique offre des opportunités dans deux grandes catégories : les métiers "travaux" (ouvrier, chef de chantier) et les métiers "études" (technicien naturaliste, ingénieur écologue) [33]. Ces professionnels interviennent pour restaurer les milieux naturels dégradés, protéger la biodiversité et améliorer la qualité des écosystèmes [33]L'ingénieur écologue combine notamment des connaissances en écologie et en ingénierie pour élaborer des solutions aux problèmes environnementaux [27].

Énergies renouvelables et traitement des déchets

Le secteur des énergies renouvelables et du traitement des déchets connaît une croissance soutenue. Veolia, leader mondial de la gestion des déchets, propose actuellement plus de 1 000 emplois dans son activité de recyclage et valorisation [34]. L'ADEME recrute également dans les domaines des énergies renouvelables, des déchets et de l'économie circulaire [35]. Le technicien de traitement des déchets et l'agent de compostage sont des métiers d'avenir qui répondent aux enjeux environnementaux actuels [27]. Ces activités contribuent directement à la transition écologique en transformant les déchets en nouvelles ressources.

Conclusion

Les métiers de la nature représentent donc une voie professionnelle non seulement viable mais également épanouissante en 2024. Certainement, cette tendance s'inscrit dans un contexte plus large de prise de conscience environnementale et de quête de sens professionnel. Le secteur offre désormais une diversité impressionnante d'opportunités, allant du maraîchage biologique à l'ingénierie écologique, en passant par l'animation nature et la gestion forestière.

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 8 millions d'emplois potentiels d'ici 2030, une augmentation de 40% des offres liées aux métiers verts en 2023, et 1,2 million d'emplois dans l'économie verte en France. Ces données confirment le dynamisme d'un secteur en pleine expansion.

La reconversion vers ces professions devient également plus accessible grâce à des dispositifs tels que le Projet de Transition Professionnelle ou le mécanisme démission-reconversion. Parallèlement, l'offre de formation s'est considérablement enrichie, proposant des parcours adaptés à tous les niveaux et toutes les situations personnelles.

Travailler au contact de la nature présente par ailleurs des avantages indéniables pour le bien-être physique et mental. La diminution du stress, l'augmentation de la productivité et l'alignement entre les valeurs personnelles et l'activité professionnelle constituent des bénéfices majeurs de ces carrières.

Face aux défis environnementaux actuels, ces métiers prennent une dimension supplémentaire : celle de contribuer activement à la préservation de notre planète. Que ce soit par l'agriculture biologique, la protection de la biodiversité ou le développement des énergies renouvelables, chaque profession permet d'agir concrètement pour un avenir plus durable.

L'avenir appartient à celles et ceux qui oseront faire de leur passion pour la nature un métier. Malgré les défis inhérents à ces professions — conditions climatiques parfois difficiles, rémunérations variables selon les secteurs — leur impact positif sur l'environnement et l'épanouissement personnel qu'elles procurent en font des choix de carrière particulièrement pertinents pour 2024 et au-delà.

FAQs

Q1. Quels sont les métiers les plus prometteurs dans le domaine de la nature en 2024 ? Les métiers les plus prometteurs incluent l'agriculture biologique, la gestion forestière, la protection de la biodiversité, l'aménagement durable et les énergies renouvelables. Des postes comme maraîcher bio, garde forestier, ingénieur écologue et technicien en traitement des déchets sont particulièrement recherchés.

Q2. Comment se reconvertir dans un métier lié à la nature ? Pour se reconvertir, vous pouvez utiliser le Projet de Transition Professionnelle (PTP) qui permet de suivre une formation tout en conservant votre salaire. Le dispositif démission-reconversion est également une option pour bénéficier de l'allocation chômage pendant votre reconversion. Il est recommandé de consulter un Conseiller en Évolution Professionnelle pour vous guider dans votre projet.

Q3. Quels sont les avantages de travailler dans la nature ? Travailler dans la nature offre de nombreux avantages : une meilleure santé mentale et physique, une réduction du stress, une augmentation de la productivité et de la créativité. De plus, ces métiers permettent souvent d'aligner son activité professionnelle sur ses valeurs écologiques et offrent un sentiment d'utilité immédiat.

Q4. Quelles formations sont disponibles pour travailler dans la nature ? Il existe une variété de formations, allant des formations courtes, comme le CAP agricole ou le BPREA, aux formations longues, comme le BTSA Gestion et Protection de la Nature, ou les écoles d'ingénieurs spécialisées en environnement. Des options de formation à distance et en alternance sont également disponibles pour plus de flexibilité.

Q5. Quel est le potentiel d'emploi dans les métiers de la nature ? Le potentiel d'emploi est considérable. Selon les estimations, 8 millions d'emplois pourraient être créés ou transformés par la transition écologique d'ici 2030. L'économie verte représente déjà 1,2 million d'emplois en France, soit 4 % de l'emploi total national, avec une croissance continue dans des secteurs tels que l'agriculture biologique et les énergies renouvelables.


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